I ni ce, @Irene ! I ka kɛnɛ?
C’est une bonne question.
Le “suffixe” -tɔ
est en effet le marque du participe progressif.
On peut dire donc dire de manière une peu grossière que ça se traduit par -ant en français (par exemple, miiritɔ “pensant”).
Mais parfois en français — comme tu verras je crois avec les exemples qui suivent — c’est plus facile de le traduire contextuellement par quelque chose comme en train de X.
Rappelons que comme d’autres marque participe comme -len, -tɔ
sert surtout à utiliser une verbe presque comme un adjectif. Ça se place donc après des noms. Genre :
N ye Musa miiritɔ ye
“J’ai vu Moussa en train en penser”
(C’est-à-dire, “Moussa était en train de penser quand je l’ai vu”)
On peut l’appliquer au sujet aussi :
N miiritɔ ye Moussa ye
“Moi en train de penser ai vu Moussa”
J’espère que ça t’aide !