Dans le livre « Parlons Bambara » de Ismaël Maïga, on parle des « participes du verbe ».
Pour le présent, on utiliserait le « -tɔ » (sigitɔ – s’asseyant, miiritɔ – réfléchissant,…).
Bien que j’entend de temps en temps les gens utiliser le « -tɔ » en Dioula aussi, je n’ose pas l’utiliser moi-même.
Je l’évite généralement en utilisant le « waati min na », mais je veux quand même élever mon niveau. Quelqu’un peut-il me donner des verbes ou des phrases exemples dans laquelle c’est souvent utilisé?
Le “suffixe” -tɔ est en effet le marque du participe progressif.
On peut dire donc dire de manière une peu grossière que ça se traduit par -ant en français (par exemple, miiritɔ “pensant”).
Mais parfois en français — comme tu verras je crois avec les exemples qui suivent — c’est plus facile de le traduire contextuellement par quelque chose comme en train de X.
Rappelons que comme d’autres marque participe comme -len, -tɔ sert surtout à utiliser une verbe presque comme un adjectif. Ça se place donc après des noms. Genre :
N ye Musa miiritɔ ye
“J’ai vu Moussa en train en penser”
(C’est-à-dire, “Moussa était en train de penser quand je l’ai vu”)